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Journées du patrimoine : des sportifs pierre-bénitains à l’honneur et 3 temps forts marquants

Organisées ces samedi 16 et dimanche 17 septembre, les Journées du patrimoine s’intéressent cette année au sport. A cette occasion, nous avons choisi de mettre à l’honneur des membres de clubs sportifs pierre-bénitains pour leur engagement et trois temps forts qui ont marqué la vie sportive de notre commune.

1. Michèle Casaburi, présidente : « Le Judo Club est une seconde famille pour moi »

« Course, hand, gymnastique : j’ai toujours aimé faire du sport, mais je ne pourrais pas me passer du judo », souligne Michèle Casaburi, présidente emblématique du Judo Club de Pierre-Bénite (JCPB) depuis 35 ans. « Ce club est comme une seconde famille pour moi avec ses valeurs saines – surtout le respect et l’amitié -, sa bonne ambiance et ses 210 licenciés des plus jeunes aux adultes. Le JCPB tourne bien ; nous avons la chance de pouvoir compter sur des supers encadrants à l’image de Marc Pérard et de Cathy Giraud, tous deux 7e Dan, sans oublier tous les autres ».
Depuis ses débuts sur les tatamis, à l’âge de 40 ans, Michèle est passée par tous les postes au sein du club : secrétaire, juge-arbitre, bénévole, entraîneur, etc. « Aujourd’hui, je n’entraîne plus, mais donne des cours aux plus jeunes, âgés de 4 à 5 ans et remplace les professeurs si besoin », indique la titulaire des grades ceinture noire 1er et 2e Dan. Deux distinctions acquises au prix d’un travail colossal. Sa présence au bord des tatamis rassure…
Figure incontournable du sport à Pierre-Bénite, Michèle Casaburi est également vice-présidente de l’OMS, l’office municipal du sport. En 2021, son engagement lui a valu de recevoir la médaille d’argent du ministère de la Jeunesse et des sports. 

Depuis début septembre, les inscriptions ont repris au dojo Georges-Baudot, rue du 11-Novembre 1918. Une nouvelle saison de judo commence pour Michèle Casaburi et son équipe.

Contact :
Courriel : jcpierrebenite@neuf.fr
Site Internet : https://jcpb.ffjudo.com

Photo : Michèle et une partie de l’équipe du Judo Club lors de la cérémonie des vœux à la Maison du Judo de Lyon, janvier 2023.

2. Gil Loison, entraîneur du PLPB Gym – « Une discipline à la fois très physique et esthétique »

Membre du PLPB Gymnastique depuis 1993, Gil Loison a réussi à transformer sa passion pour ce sport en un métier qu’il exerce au quotidien au complexe Paillat. « Acrobate de naissance puis compétiteur de niveau national, j’ai toujours aimé la rigueur, la précision et le perfectionnisme nécessaires pour pratiquer cette discipline à la fois très physique et esthétique. Je suis très exigeant avec les jeunes mais c’est indispensable car la moindre erreur peut avoir des conséquences : blessures, accidents. Gymnastes et entraîneurs méritent le respect pour leur engagement physique », insiste-t-il. « Avec 7 heures d’entraînement par semaine maximum, le très haut niveau n’est pas possible ici. Pour autant, on peut être fier de notre palmarès et rivaliser avec d’autres clubs qui, eux, s’entraînent jusqu’à 20h par semaine. De toute façon, seul le travail acharné permet d’obtenir de bons résultats ». L’impressionnante collection de coupes et de trophées du PLPB Gym en témoigne…

Très attaché au PLPB Gymnastique, Gil espère que ce club familial parviendra à retrouver prochainement un bon niveau fédéral. « Outre la concurrence d’autres sports, cela prend du temps de construire une équipe et de motiver les jeunes à nous aider et à s’investir ».
Un travail de longue haleine mais qui en vaut la peine…

Contact
PLPB Gymnastique
Complexe Paillat
54, rue Jules-Guesde
Courriel : plpb.gym@orange.fr

3. Ned Bouadjar, l’alpiniste aux sommets

Le 24 mai 2010, le blason de Pierre-Bénite flotte sur le toit du monde ; l’alpiniste pierre-bénitain Ned Bouadjar vient en effet de réussir l’ascension du Mont Everest, le point culminant de notre planète à 8848 mètres d’altitude ! Ce remarquable exploit sportif s’inscrit dans son “challenge des seven summits”, l’ascension des sept plus hautes montagnes du globe*. Un défi hors norme pour ce fonctionnaire de l’Education nationale.
A ce jour, Ned a un dernier sommet à gravir : le Mont Vinson, sur le continent antarctique (à 4892 m). Il précise : « Ce projet est toujours à l’ordre du jour : je suis en pleine forme physiquement et l’ascension n’est pas très dure techniquement. ». Seuls problèmes, mais de taille : le coût de l’expédition…
Animé par une passion sans faille pour l’alpinisme, Ned espère encore réaliser son rêve un jour. « De l’Alaska à l’Indonésie, de l’Oural au Kilimandjaro en Afrique, ce challenge m’a fait voyager dans le monde entier et rencontré des peuples extraordinaires à l’image des Papous. Autant d’expériences inoubliables que j’ai partagées à mon retour avec les habitants lors de conférences dans les écoles, des événements ou des expositions. Ned reste toujours prêt à repartir à l’aventure…

• Les 7 plus hauts sommets : Mont Aconcagua (Argentine), pyramide de Carstenz (Australie), Elbrus (Europe), Everest (Asie), Kilimandjaro (Afrique), Mac Kinley (Alaska), Vinson (Antarctique).

Photo : au sommet de la Pyramide de Carstenz, en novembre 2014.

4. Marianne et Daniel Aligne, un duo au service de l’athlétisme

A Pierre-Bénite, l’athlétisme est étroitement associé au nom de la famille Aligne. Et pour cause ! Pendant 25 ans, Marianne a enseigné l’éducation physique dans les écoles élémentaires de la commune. Ainsi, de nombreux petits pierre-bénitains ont appris à courir et sauter en écoutant ses conseils et ses encouragements. Depuis son départ à la retraite, elle continue de former des jeunes au sein de Pierre-Bénite Athlétisme, le club local, avec son sens remarquable de la pédagogie.
Son mari, Daniel, est lui entraîneur de niveau national et a contribué à l’éclosion d’athlètes de renom comme Christian Plaziat, champion d’Europe du décathlon en 1993, Franck Verzy (2,30 m en hauteur), Eunice Barber ou encore la jeune espoir Candice Van Plauen (championne de France Juniors de 400 mètres haies). Passionnés infatigables, Marianne et Daniel s’impliquent donc en faveur de leur discipline, des plus jeunes aux athlètes de haut-niveau.
« Depuis 2014, l’approche de l’athlétisme est beaucoup plus ludique et permet de proposer un programme complet du baby jusqu’aux minimes », indique Marianne. « On recherche avant tout le développement et l’épanouissement des enfants, ce qui me convient très bien. La performance n’est pas la priorité ». Pour Daniel, « le sport est un facteur décisif important dans la vie : goût de l’effort, gestion des résultats (victoires ou échecs), etc. C’est très formateur et peut servir d’exemple pour celles et ceux qui suivent ». Ses résultats en témoignent. Depuis son arrivée au club, en 1969, il compte au total à son palmarès 50 titres de champions de France de cadets à seniors.
Si Marianne et Daniel Aligne restent omniprésents, le club d’athlétisme de Pierre-Bénite repose aussi bien entendu sur le travail de toute une équipe de bénévoles et d’entraîneurs motivés pour accompagner les futurs champions de demain.

Contact
Pierre-Bénite Athlétisme – Stade du Brotillon
Site Internet : http://eslpierrebenite.athle.com/

5. Annie Ros : « le football, une passion familiale »

Dimanche 12 juin 2011, l’équipe féminine de l’USMPB Football remporte la Coupe du Rhône en battant Caluire aux tirs aux buts et accède en Ligue Rhône-Alpes. Annie Ros se souvient de cette belle journée comme si c’était hier… « Lisa Debierre et moi étions les seules joueuses originaires de Pierre-Bénite. La victoire et la remise de la coupe par le Maire, Serge Tarassioux, restent des souvenirs inoubliables. Notre club était alors à son apogée. Malheureusement, beaucoup de joueuses sont parties ensuite et l’équipe a aujourd’hui disparu… ».
Passionnée de football, Annie Ros a joué à tous les postes, de gardienne de but à joueuse de champ. Depuis 1994, elle a ajouté une corde à son arc en devenant arbitre. « C’était un moyen de continuer le football et de prendre confiance en moi. J’ai fait mes débuts lors d’un tournoi à Vénissieux et cela m’a plu. Arbitrer des matches d’hommes en Ligue (niveau régional) est un sacré challenge. Je continuerai tant que c’est compatible avec mon métier d’aide-soignante, ma vie de famille et que je prendrais du plaisir à le faire, chaque week-end, ou presque, de septembre à juin ».
Après Jacky, son père arbitre et bénévole toujours très actif, un autre membre de la famille Ros s’intéresse de près au football : Jade, la fille d’Annie qui n’a que 4 ans… La relève semble déjà assurée.

Photo : Aïcha Dif.

6. Hicham Nbou, du basket au ju-jitsu

Après une belle carrière de basketteur, Hicham Nbou s’est tourné avec succès vers le ju-jitsu. Itinéraire d’un sportif emblématique de Pierre-Bénite.

L’USMPB Basket et Hicham Nbou se doivent beaucoup mutuellement. Ce dernier explique : « Je joue alors en première division au Maroc tandis que ce club cherche des joueurs. Un seul entraînement suffit pour nous convaincre de lier nos destins. J’ai eu de la chance, le président, Bernard Grandjean, m’a beaucoup aidé et accompagné ». Résultat sur le terrain : l’équipe 1 masculine enchaîne les montées au fil des saisons jusqu’à son retour en championnat de France de Nationale 3. Mission accomplie ! « Les soirs de matches, l’ambiance à la halle Paul-Bert était géniale. Impossible d’avoir envie d’aller jouer ailleurs malgré les nombreuses propositions d’autres clubs ». Entre temps, Hicham devient salarié du club, entraîne l’équipe féminine et rencontre son épouse.

Nouveau défi
Puis, Hicham se lance un nouveau défi : passer d’un sport collectif à une discipline individuelle. Après un an de découverte du ju-jitsu, il se lance dans les compétitions et se qualifie à trois reprises pour la demi-finale du championnat de France, avec la médaille de bronze à la clé en 2019. Depuis son arrêt des compétitions, en 2021, il vise à présent la ceinture noire d’ici la fin de cette saison 2023-2024.

Famille de sportifs
Dans la famille Nbou, le sport tient une place très importante au quotidien. Ainsi, les quatre enfants d’Hicham et d’Amandine suivent les traces de leur père entre basket (Sidra, Tijani et Jibril), judo (Jibril, Tijani et Janna) et kick-boxing (Janna). « On vient encourager les autres, on partage du temps ensemble, le sport est un véritable pilier pour nous tous ».

 

7. 40e anniversaire du tennis Club en 2023

Samedi 17 juin, le Tennis Club de Pierre-Bénite a célébré le 40e anniversaire de sa création. Au programme : une exposition de photos des principaux temps forts marquants et une soirée dansante réunissant plus de 120 personnes. « C’était la première fois que nous avions une telle initiative et ce fut une véritable réussite ! », souligne Etienne Ginguenaud, le président du TCPB depuis 2019. « Notre club est né dans la foulée de la victoire historique de Yannick Noah au tournoi de Roland-Garros, en 1983. Le tennis était alors vraiment à la mode ». Quarante ans plus tard, le TCPB est toujours là. Il compte actuellement 150 licenciés, une école de tennis pour les 5-18 ans et son tournoi Open, organisé chaque année entre mars et avril, qui réunit environ 250 joueurs et joueuses de bon niveau. « Il existe de nombreux clubs de tennis dans la région, en particulier dans le sud-ouest lyonnais. La concurrence est rude, mais on parvient à se maintenir. La bonne ambiance au sein de notre club est particulièrement appréciée ».
Ponctuellement, des sorties sont organisées pour permettre aux licenciés d’assister à des tournois professionnels : Roland-Garros, Monte-Carlo ou encore l’Open Parc Auvergne Rhône-Alpes et l’Open 6e Sens WTA (féminin), tous deux à Lyon.
Conscient du chemin parcouru en quarante ans, le président du Tennis Club pense également à l’avenir. « Les projets sont nombreux : trouver un coach supplémentaire pour développer nos activités, refaire deux de nos quatre courts extérieurs ou encore nous mettre au padel, cette autre discipline de raquette plus ludique et complémentaire avec le tennis ». Autant d’idées pour favoriser l’avenir de la petite balle jaune à Pierre-Bénite dans les années à venir…

Contact du Tennis Club
Tél. 04 78 50 77 33 – courriel : contact@tcpb.fr

 

TROIS TEMPS FORTS SPORTIFS

Temps fort 1 – C’est arrivé le… 3 février 1992 : Pierre-Bénite accueille la flamme olympique !

Le saviez-vous ? La flamme olympique est passée à Pierre-Bénite le 3 février 1992, soit cinq jours seulement avant l’ouverture officielle des Jeux olympiques d’hiver d’Albertville, en Savoie. Ce jour-là, une foule immense (enfants, membres de clubs sportifs, habitants des villes voisines…) s’était massée des deux côtés du boulevard de l’Europe pour voir le précieux objet parti depuis Paris le 14 décembre 1991. Au total, 5500 jeunes âgés de 15 à 20 ans se sont relayés pour la porter durant ce périple de 5500 km à travers tout le pays.
Pour que la fête soit complète, la bibliothèque municipale présenta à la Maison du Peuple une exposition et des ouvrages consacrés aux jeux olympiques, tandis que la Ville organisa un concours qui permit à six jeunes Pierre-Bénitains d’assister à des épreuves olympiques de hockey, de curling et de ski féminin. Des souvenirs… en or massif !

En 2024, la flamme olympique ne passera malheureusement pas ni dans le Rhône, ni dans les communes de la métropole de Lyon. Mais la promotion du sport et de ses belles valeurs se poursuivra néanmoins.
Ainsi, depuis 2021, Pierre-Bénite a obtenu le label “Terre de Jeux”. Afin d’encourager la pratique d’un sport, plusieurs actions ont été mises en place à l’échelle du territoire : journée olympique au centre de loisirs, projet “bouge, roule et glisse” dans les écoles, grande patinoire en décembre 2021, aide financière aux inscriptions dans les clubs locaux, etc. 

Rendez-vous en juillet 2024 pour un été sportif « plus vite, plus haut, plus fort » !

Photos : Michel Moreau.

 

Temps forts n°2 – C’est arrivé le… 9 juin 2009 : Salim Sdiri bat le record de France du saut en longueur !

Le saviez-vous ? Le record de France de saut en longueur (8,42 m) a été établi le vendredi 9 juin 2009 par Salim Sdiri lors de l’Envol trophée, le meeting international de sauts de Pierre-Bénite. Et près de quinze ans après, ce record tient toujours ! « Salim Sdiri a toujours été fidèle à l’Envol trophée », rappelle Daniel Aligne, le directeur technique du meeting. « Comme beaucoup d’autres athlètes, il apprécie l’extraordinaire ambiance autour des sautoirs du Brotillon, la proximité avec le public. Plusieurs autres bons records témoignent de la qualité de l’aire de sauts du Brotillon : 1,98 m en hauteur féminine, 5,85 m à la perche masculine ». De quoi inciter les champions en quête de bonnes performances à venir tenter leur chance…

Unique meeting national spécialisé dans les sauts, l’Envol trophée accueille chaque année, depuis 1994, les meilleurs français et une sélection d’athlètes étrangers. Qualificatif pour les grandes compétitions estivales (jeux olympiques, championnats du monde et d’Europe…), il reste l’un des grands événements sportifs organisés à Pierre-Bénite. Plusieurs grands champions y ont déjà participé, à l’image des perchistes Jean Galfione et Renaud Lavilénie, respectivement champion olympique à Atlanta et ex-recordman du monde, Christian Plaziat, Eunice Barber ou encore Eloïse Lesueur.
La prochaine édition se déroulera le vendredi 8 juin 2024, soit quelques jours avant le début des JO de Paris.

Photos : Le saut du record / La joie de Salim Sdiri et de son entraîneur, Danielle Desmier

 

Temps fort n°3 – C’est arrivé le… vendredi 26 avril 2019 : Pierre-Bénite accueille un village de Formule 1 !

Déjà connue notamment pour son meeting d’athlétisme (l’Envol trophée) et son équipe de basket professionnelle (Lyonso), Pierre-Bénite s’est particulièrement distinguée en accueillant…un village de Formule 1 ! Ainsi, le vendredi 26 avril 2019, les spectateurs ont pu voir de près une authentique Formule 1 et une Renault Sport lors de leurs démonstrations à vive allure sur le boulevard de l’Europe entièrement aménagé pour l’occasion. Des sensations fortes sur et autour de la piste que l’on soit, ou non, passionné de sports mécaniques ! Durant toute cette journée, le public a pu également visiter les nombreux stands installés à proximité : authentique paddock de F1 avec démonstrations, simulateur de conduite et jeux vidéo en réalité augmentée, sensibilisation à la sécurité routière, course sur circuit miniature, etc.
Cet événement s’inscrivait dans le cadre de la promotion du grand prix de France de formule 1, prévu le 23 juin sur le circuit du Castelet. Il s’agissait alors de l’unique date de promotion prévue dans toute la région Auvergne Rhône-Alpes.

Un véritable tour de force pour notre petite ville de 10 000 habitants qui parvenait à nouveau à marquer les esprits…